New York ! New York !
« Pour une surprise, c'en fut une. À travers la brume, c’était tellement étonnant ce qu'on découvrait soudain que nous nous refusâmes d'abord à y croire et puis tout de même quand nous fûmes en plein devant les choses, tout galérien qu'on était on s'est mis à bien rigoler, en voyant ça, droit devant nous...
Figurez-vous qu’elle était debout leur ville, absolument droite. New York c'est une ville debout. On en avait déjà vu nous des villes bien sûr, et des belles encore, et des ports et des fameux mêmes. Mais chez nous, n'est-ce pas, elles sont couchées les villes, au bord de la mer ou sur les fleuves, elles s’allongent sur le paysage, elles attendent le voyageur, tandis que celle-là l’Américaine, elle ne se pâmait pas, non, elle se tenait bien raide, là, pas baisante du tout, raide à faire peur. »
Figurez-vous qu’elle était debout leur ville, absolument droite. New York c'est une ville debout. On en avait déjà vu nous des villes bien sûr, et des belles encore, et des ports et des fameux mêmes. Mais chez nous, n'est-ce pas, elles sont couchées les villes, au bord de la mer ou sur les fleuves, elles s’allongent sur le paysage, elles attendent le voyageur, tandis que celle-là l’Américaine, elle ne se pâmait pas, non, elle se tenait bien raide, là, pas baisante du tout, raide à faire peur. »
Céline, Voyage au bout de la nuit
La classe de commencer son article comme ça hein ? Ben ouais pour ceux qui sont partis dans un trou du cul du monde c’est moins facile d’avoir des belles références, c’est sûr. Enfin, je sais pas pourquoi je me vante parce que c’est vraiment pas grâce à moi que Céline a écrit ce passage. Je ne suis qu’une humble admiratrice.
Donc petit weekend de 3 jours dans la grosse pomme, qui n’a rien, mais vraiment rien d’une pomme.
1- Aller à NYC : prendre un bus à 1h du mat sur un parking gigantesque entre un McDo et Wal-Mart (grande surface genre Auchan pour les EU). Le bus, qui doit dater des années 50, arrive avec environ ¾ d’h de retard. Je n’ai rien compris aux mots du chauffeur énorme mais je lui ai donné les tickets et vraisemblablement c’était la bonne réponse (ouf !). Pour les fans d’Harry Potter, imaginez le magicobus avec la magie en moins pour vous faire une idée. J’ai dormi en rêvant de tremblement de terre.
2- Arrivée à New York : à 6h du mat, tête dans le cul mais contente de sortir de ce bus.
Enfin maintenant faut trouver quelque chose à faire avant que tous les trucs ouvrent, et en particulier notre hôtel. Donc balade dans les rues où la vie de la ville est déjà en route pour une nouvelle journée. En fait à 6h, on rencontre essentiellement des ouvriers qui vont travailler sur les chantiers (ground zero par exemple, devant lequel on est passé) et les joggeurs. Une armée de joggeurs. Nous sommes allée direct à la pointe sud de Manhattan et avons rencontré probablement 60 joggeurs en 15 min, courant et écoutant leur iPod (sans iPod t’es pas vraiment un joggeur en fait), très concentrés sur leurs baskets. Probablement des brillants avocats, avocates et business men et women. Enfin tous des winners en tout cas (les plus vieux joggeurs font très peur, surtout bronzés et presque nus).
3- La statue de la Lib’ : après un café apprécié, on largue les amarres pour la sœur du géant vert, cette chère madame liberté. De loin, elle est petite (un scoop). De près elle grande (un autre scoop). Sinon elle est très verte et moi je la trouve très belle, même si elle est très sérieuse.
En même, temps une statue de la liberté qui se paye un fou rire c’est peut être un peu curieux pour accueillir tous ces braves immigrants. Enfin, le plus drôle dans tout ça c’est la bataille acharnée des touristes pour faire la meilleure photo sur le bateau.
1- Aller à NYC : prendre un bus à 1h du mat sur un parking gigantesque entre un McDo et Wal-Mart (grande surface genre Auchan pour les EU). Le bus, qui doit dater des années 50, arrive avec environ ¾ d’h de retard. Je n’ai rien compris aux mots du chauffeur énorme mais je lui ai donné les tickets et vraisemblablement c’était la bonne réponse (ouf !). Pour les fans d’Harry Potter, imaginez le magicobus avec la magie en moins pour vous faire une idée. J’ai dormi en rêvant de tremblement de terre.
2- Arrivée à New York : à 6h du mat, tête dans le cul mais contente de sortir de ce bus.
Enfin maintenant faut trouver quelque chose à faire avant que tous les trucs ouvrent, et en particulier notre hôtel. Donc balade dans les rues où la vie de la ville est déjà en route pour une nouvelle journée. En fait à 6h, on rencontre essentiellement des ouvriers qui vont travailler sur les chantiers (ground zero par exemple, devant lequel on est passé) et les joggeurs. Une armée de joggeurs. Nous sommes allée direct à la pointe sud de Manhattan et avons rencontré probablement 60 joggeurs en 15 min, courant et écoutant leur iPod (sans iPod t’es pas vraiment un joggeur en fait), très concentrés sur leurs baskets. Probablement des brillants avocats, avocates et business men et women. Enfin tous des winners en tout cas (les plus vieux joggeurs font très peur, surtout bronzés et presque nus).3- La statue de la Lib’ : après un café apprécié, on largue les amarres pour la sœur du géant vert, cette chère madame liberté. De loin, elle est petite (un scoop). De près elle grande (un autre scoop). Sinon elle est très verte et moi je la trouve très belle, même si elle est très sérieuse.
En même, temps une statue de la liberté qui se paye un fou rire c’est peut être un peu curieux pour accueillir tous ces braves immigrants. Enfin, le plus drôle dans tout ça c’est la bataille acharnée des touristes pour faire la meilleure photo sur le bateau. 4- 4- Hôtel : chambre petite et étroite, franchement du vol pour le prix. En plus je vais dormir par terre parce qu’on n’a pas dit qu’on était 3, donc les gens de l’hôtel pensent qu’on est que 2, bref je n’existe pas pour eux.
5- 5- Broadway : truc de ouf guedin ! des écrans partout comme dans les films mais en vrai. Trop de gens, de bruit et d’odeur (euh…aucun lien je suis fils unique). Drinks dans un hard rock (ok c touriste mais là je suis à New York alors bon…). Ambiance rock (nooooon ?) et sombre. 
On se cale au bar et on commande une bière. Cheros la bibine, donc pour oublier hop une margarita, gloups 12$ !!! le show (ben oui on m’a dit tu dois voir un show sur broadway, alors moi bon…enfin je me suis occupé de rien). Au 236ème degré, franchement ça passe. Je me suis concentré très fort sur les costumes, la complexicité du job d’éclaireur de show, et le nombre de cheveux du mec en face de moi. Non, bon c’était le fantôme de l’opéra, histoire absolument ridicule et musique pas révolutionnaire mais ça bouge et les fauteuils sont très confortables.
On se cale au bar et on commande une bière. Cheros la bibine, donc pour oublier hop une margarita, gloups 12$ !!! le show (ben oui on m’a dit tu dois voir un show sur broadway, alors moi bon…enfin je me suis occupé de rien). Au 236ème degré, franchement ça passe. Je me suis concentré très fort sur les costumes, la complexicité du job d’éclaireur de show, et le nombre de cheveux du mec en face de moi. Non, bon c’était le fantôme de l’opéra, histoire absolument ridicule et musique pas révolutionnaire mais ça bouge et les fauteuils sont très confortables. Bon avec les numéros ça risque d’être très long donc je réduis. Le lendemain. Visite de l’empire state building qui est le point culminant de la skyline new yorkaise de puis le 11 septembre 2001. Très jolie vue, entre autre sur les terrasses des richissimes new yorkais qui bronzent au dessus de l’agitation vulgaire des pauvres.
Les deux filles qui m’accompagnent que j’ai pas encore présenté (oulala faute gravissime dans le récit !!!) : Jessica, l’australienne qui vit dans ma chambre, et Anne l’autre française de la maison, très gentilles. Après avoir visité les cieux, shopping, enfin visite, de Macy’s, magasin très grand très chic et très cher. Tellement intimidée par les mannequins canons qui s’y baladent, j’ai rien touché. Déjeuner à little italy dans un vrai-faux restau italien. Le serveur n’arrêtait pas de me resservir de l’eau à chaque fois que je buvais une gorgée dans mon vert. Sûr qu’une belle plante a besoin d’eau, mais bon.
Escapade à Brooklyn, super plus calme et vivable que tout ce qu’on a vu à Manhattan. Vue vraiment magnifique sur cette presque île et ces immeubles. Et…retour à pied par le pont de Brooklyn, mélange de vieux bâtiment en brique et de toile d’araignée futuriste. Architecturalement magique (qu’est-ce que je me la pète ! j’y connais rien en architecture)
Soirée à Greenwich village. Gens bourrés dans les rues. On a squatté un vieux bar rempli de hippy de 45/50 piges bien drôles qui dansaient sur la musique d’un chanteur pseudo-cubain. Bon moment sur « My girl » des Rolling Stones. Et avant on a dîné dans un temple de la bouffe américaine version BBQ. Une portion = 3 fois ce que tu imagines et les vrais américains, les gens grands qui étaient tout autour de nous, peuvent commander 2 plats ! (mais y emmènent les restes dans leur doggy box)
Dimanche : balade dans des endroits célèbres : Rockfeller center, chrysler building, etc. Sieste dans central park après le déjeuner. Pelouse prise d’otage par les frisbees, les bébés, les avions-jouets volants et les bandes de potes super sympas genre Friends qui pique-niquent autour d’une bouteille sur une nappe blanche. Tentative d’aller au metropolitan museum mais pas le temps parce que bus à 7 pm. Donc re-balade et milk shake.
Retour dans un bus potable et dodo illico. Voilou, je sais pas si ça vous a passionné, honnêtement je comprend si c’est pas le cas.
Euh pour les articles préalablement annoncé, on a un peu de retard sur leur publication. Le spécialiste en hypnose de ventilateurs est en vacances, les glaces ont fondues, la télé marche plus et Brad Pitt est en pleine rupture avec Angie (donc moment opportun pour tenter une opération séduction me direz vous ? oui bon on verra)
Bref j’ai plus envie d’écrire aujourd’hui donc vous attendrez mes p’tit lou.
See you les gens.
Ps : j’explique juste que j’ai mis des liens dans « Ha ! Ha ! Ha ! (vidéo) » vers mon show favori sur la télé américaine (en fait le seul, mis à part certains films), c'est-à-dire « Whose Line Is It Anyway ? ». Improvisation de 4 personnes généralement très drôle, même si on ne comprend pas toujours tout. Pensée émue pour les patates en regardant certains moments, en particulier celui avec les objets…