La vie étudiante...
Heyyyyyyy guys !!!!!
Je sais, je sais, je ne vous ai pas écrit depuis longtemps et c’est mal. Mais, allez savoir pourquoi, je ne me sens pas trop coupable.
Puisque je ne peux pas relater deux semaines de ma vie dans un ridicule article blogeste et puisque, malgré tout, tout n’est pas intéressant dans ma vie, je vais zoomer sur quelques éléments majeurs.
1- Mes rats.
Cette semaine, ils vont mieux mais la semaine dernière a été rude. Chirurgie sur les pauvres bêbêtes. 3 y sont passés, paix à leurs âmes. Un à cause de moi et deux pas à cause de moi. Celui, à cause de moi c’est parce que je n’ai pas réussi à bien glisser cette foutu cannula dans son estomac. Résultat, deux trous au lieu d’un. Et un estomac à un trou, ça peut fonctionner mais pas deux. Donc mouru le rongeur. Je ne détaille pas tout, mais parfois ça fait bizarre de commencer sa journée avec 4 rats ouverts du bide à 8h30 le matin. En plus, comme ils habitent dans un autre immeuble que celui du labo, j’ai du transporter les petits choux dans des boîtes sur tout le campus. Zigzaguer entre les étudiants affairés avec des rats terrorisés dans les bras, c’est bizarre (oh putain faut pas qu’on me rentre dedans ! Laisser passer svp, rats à opérer !) Enfin, le mieux c’est quand même quand le rat se réveille pendant que tu lui recoud le ventre. Injection à faire en vitesse. Je n’ai pas pris de photos parce que je sentais que je ferais un peu touriste donc vous imaginez et puis voilà.
Cette semaine, ils vont mieux mais la semaine dernière a été rude. Chirurgie sur les pauvres bêbêtes. 3 y sont passés, paix à leurs âmes. Un à cause de moi et deux pas à cause de moi. Celui, à cause de moi c’est parce que je n’ai pas réussi à bien glisser cette foutu cannula dans son estomac. Résultat, deux trous au lieu d’un. Et un estomac à un trou, ça peut fonctionner mais pas deux. Donc mouru le rongeur. Je ne détaille pas tout, mais parfois ça fait bizarre de commencer sa journée avec 4 rats ouverts du bide à 8h30 le matin. En plus, comme ils habitent dans un autre immeuble que celui du labo, j’ai du transporter les petits choux dans des boîtes sur tout le campus. Zigzaguer entre les étudiants affairés avec des rats terrorisés dans les bras, c’est bizarre (oh putain faut pas qu’on me rentre dedans ! Laisser passer svp, rats à opérer !) Enfin, le mieux c’est quand même quand le rat se réveille pendant que tu lui recoud le ventre. Injection à faire en vitesse. Je n’ai pas pris de photos parce que je sentais que je ferais un peu touriste donc vous imaginez et puis voilà.
2- Les fêtes.
Je veux vous parler des fêtes de State College. Elles occupent une certaine place dans ma vie en ce moment. Les règles de Pennsylvanie sont telles que tous les bars ferment à 2h du mat. Donc, si tu veux continuer la soirée, il faut trouver un plan « house party ». Grâce aux gentils américains de ma maison (Iza, Sean et Kevin), j’ai eu l’opportunité de visiter plusieurs maisons by night. Mais ce que je veux vraiment dire, parce que pour l’instant c’est pas passionnant tout ça, c’est que beaucoup de gens ne se connaissent pas dans les party. Que moi je ne connaisse personne, c’est à peu près normal. Mais même les gens qui m’y emmènent ne connaissent pas grand monde. Ils savent juste que le pote du pote d’un pote fait une fête chez lui et qu’on peut y passer si on veut. Et honnêtement, c’est vraiment sympa. Les maisons ici sont généralement beaucoup plus jolies à l’extérieur qu’à l’intérieur. En tout cas celles où je vais, c'est-à-dire celles des étudiants. Après, une fête c’est une fête. Donc musique, bière, gens bourrés, joints parfois, billard, fléchettes, beer pong. Ce que j’aimerais voir (même si je ne vais peut être pas adorer) c’est une vrai fête dans une fraternity. Jeff, un pote de kevin, a des potes « brothers » et je vais peut être pouvoir m’incruster un soir. A voir. Le risque dans les house party c’est les flics. Je m’explique. Les maisons, endroits privés, sont le lieu privilégié pour les underages (moins de 21 ans) qui veulent boire. Résultats, il arrive que des flics se pointent à des fêtes pour vérifier les cartes d’identités. Si un underage est chopé à boire de l’alcool, il peut devoir une certaine quantité d’heures de travaux utiles à la communauté et de l’argent.
Je veux vous parler des fêtes de State College. Elles occupent une certaine place dans ma vie en ce moment. Les règles de Pennsylvanie sont telles que tous les bars ferment à 2h du mat. Donc, si tu veux continuer la soirée, il faut trouver un plan « house party ». Grâce aux gentils américains de ma maison (Iza, Sean et Kevin), j’ai eu l’opportunité de visiter plusieurs maisons by night. Mais ce que je veux vraiment dire, parce que pour l’instant c’est pas passionnant tout ça, c’est que beaucoup de gens ne se connaissent pas dans les party. Que moi je ne connaisse personne, c’est à peu près normal. Mais même les gens qui m’y emmènent ne connaissent pas grand monde. Ils savent juste que le pote du pote d’un pote fait une fête chez lui et qu’on peut y passer si on veut. Et honnêtement, c’est vraiment sympa. Les maisons ici sont généralement beaucoup plus jolies à l’extérieur qu’à l’intérieur. En tout cas celles où je vais, c'est-à-dire celles des étudiants. Après, une fête c’est une fête. Donc musique, bière, gens bourrés, joints parfois, billard, fléchettes, beer pong. Ce que j’aimerais voir (même si je ne vais peut être pas adorer) c’est une vrai fête dans une fraternity. Jeff, un pote de kevin, a des potes « brothers » et je vais peut être pouvoir m’incruster un soir. A voir. Le risque dans les house party c’est les flics. Je m’explique. Les maisons, endroits privés, sont le lieu privilégié pour les underages (moins de 21 ans) qui veulent boire. Résultats, il arrive que des flics se pointent à des fêtes pour vérifier les cartes d’identités. Si un underage est chopé à boire de l’alcool, il peut devoir une certaine quantité d’heures de travaux utiles à la communauté et de l’argent.
3- 3- Le festival Kirchoff
Le weekend dernier, je suis allée à un festival dans la nature. Posée dans un petit champ au milieu des arbres. Bières (bientôt je ne préciserai plus ce détail) et bouffe. Les gens d'ici ont le plus souvent une glacière dans leur voiture prête à accueillir bière et glace pour l'après midi ou la soirée. Musique vraiment sympa.
Pas foule mais ça faisait plaisir d'éviter la masse d'étudiants habituelle. J'y étais avec Iza, Liha, Vicky et Kevin. Un des goupe nous a particulièrement plu, the Rustlanders (j'ai un petit peu craqué sur le chanteur qui est divin avec son chapeau). Truc drôle et inattendu : les chiens. Vrai spectacle de voir les petits les gros les moyens se flairer le derrière, voler la bouffe, courir et aboyer contre la musique. J'ai gagné un chapeau en paille (pas celui du chanteur malheureusement).
Je dois parler de la musique. Je dois être tombée sur les bonnes personnes mais vraiment la musique que j'entend ici dans les bars et les festivals est de très bonne qualité. Sauf le guitariste, excellent par ailleurs, qui prêche la bonne parole entre chaque chanson. Comme maintenant je comprend à peu près tout ce que j'entend en anglais, c'est un peu relou au bout d'un moment.
4- Chuck farm
Alors voilà, on m'a dit Y a un super plan ce weekend, une fête dans la ferme d'un vieux hippie dans la campagne, c'est géant. Alors moi, ok ok pas de problème je viens, 100 % motivée, ça a l'air extra et tout et tout. Bon déjà, on sait pas où c'est exactement et la campagne environnante est bien grande à visiter la nuit. Bref après avoir fait deux/trois rallongis on trouve. Et là, sérieusement on m'aurait dit en fait c'est le site du tournage d'un film qui raconte la survie des derniers humains après l'explosion d'un méga bombe nucléaire pendant la troisième guerre mondiale, j'y aurai cru sans problème. Des gens plus que bizarres partout. Pas seulement parce qu'ils sont drogués (ça encore ça passe), des regards de zombies, pas méchant mais paumés. De la musique mi techno mi rock mais pas vraiment dansante (y dansaient quand même), des feux de camps, des voitures aux vitre opaques contenant certainement trop de personnes, des étoiles, des peintres etc. Honnêtement, je me suis amusée parce que les autres étaient sur la même longueur d'onde que moi, mais sinon j'aurais plutôt flippé ma race.
Sinon que dire. Je sais que certains seront déçus de ne plus trouver dans mes articles le ton critique de mes premiers écrits. Je suis bien navrée mais je m'y fait à ce brave pays. Les gens sont comme nous, tordus pour certains et juste comme nous quoi. Nous aussi on est tordus, enfin le monde est tordu quoi!
Enfin, je vous promets de vous parler de la télé un de ces 4, parce que là y a de la matière. Mais pas ce soir, désolée je dois aller jouer de la guitare.
Biz à vous et par nos campagnes.
Le weekend dernier, je suis allée à un festival dans la nature. Posée dans un petit champ au milieu des arbres. Bières (bientôt je ne préciserai plus ce détail) et bouffe. Les gens d'ici ont le plus souvent une glacière dans leur voiture prête à accueillir bière et glace pour l'après midi ou la soirée. Musique vraiment sympa.
Pas foule mais ça faisait plaisir d'éviter la masse d'étudiants habituelle. J'y étais avec Iza, Liha, Vicky et Kevin. Un des goupe nous a particulièrement plu, the Rustlanders (j'ai un petit peu craqué sur le chanteur qui est divin avec son chapeau). Truc drôle et inattendu : les chiens. Vrai spectacle de voir les petits les gros les moyens se flairer le derrière, voler la bouffe, courir et aboyer contre la musique. J'ai gagné un chapeau en paille (pas celui du chanteur malheureusement).
Je dois parler de la musique. Je dois être tombée sur les bonnes personnes mais vraiment la musique que j'entend ici dans les bars et les festivals est de très bonne qualité. Sauf le guitariste, excellent par ailleurs, qui prêche la bonne parole entre chaque chanson. Comme maintenant je comprend à peu près tout ce que j'entend en anglais, c'est un peu relou au bout d'un moment.
4- Chuck farm
Alors voilà, on m'a dit Y a un super plan ce weekend, une fête dans la ferme d'un vieux hippie dans la campagne, c'est géant. Alors moi, ok ok pas de problème je viens, 100 % motivée, ça a l'air extra et tout et tout. Bon déjà, on sait pas où c'est exactement et la campagne environnante est bien grande à visiter la nuit. Bref après avoir fait deux/trois rallongis on trouve. Et là, sérieusement on m'aurait dit en fait c'est le site du tournage d'un film qui raconte la survie des derniers humains après l'explosion d'un méga bombe nucléaire pendant la troisième guerre mondiale, j'y aurai cru sans problème. Des gens plus que bizarres partout. Pas seulement parce qu'ils sont drogués (ça encore ça passe), des regards de zombies, pas méchant mais paumés. De la musique mi techno mi rock mais pas vraiment dansante (y dansaient quand même), des feux de camps, des voitures aux vitre opaques contenant certainement trop de personnes, des étoiles, des peintres etc. Honnêtement, je me suis amusée parce que les autres étaient sur la même longueur d'onde que moi, mais sinon j'aurais plutôt flippé ma race.
Sinon que dire. Je sais que certains seront déçus de ne plus trouver dans mes articles le ton critique de mes premiers écrits. Je suis bien navrée mais je m'y fait à ce brave pays. Les gens sont comme nous, tordus pour certains et juste comme nous quoi. Nous aussi on est tordus, enfin le monde est tordu quoi!
Enfin, je vous promets de vous parler de la télé un de ces 4, parce que là y a de la matière. Mais pas ce soir, désolée je dois aller jouer de la guitare.
Biz à vous et par nos campagnes.